Depuis le 23 avril se tient a Accra une rencontre entre professionnels des Media et activistes du Logiciel Libre au Kofi Anan Centre of Excellence in ICT. Cette rencontre, la premiere du genre en Afrique constitue une etape importante dans la mise en place d'un partenariat durable entre Media et Logiciel Libre.
En tout et pour tout plus de 22 nationalites differentes se sont retrouves pour echanger sur des questions d'ordre general relevant de la bilogie Media et LLs. D'autre part des ateliers pratiques d'introduction et d'initiation a des LL specifiquement interessant aux differents secteurs des media a ete propose aux participants qui ont manifeste un interet certain et enthousiast.
Une presence fortement remarque reste celle de HANA (Highway Africa News Agency) qui, en plus de l'Institut PANOS se distingue des organisation de Media qui s'investissent enormement en afrique particulierment en ce qui concerne les nouveaux medias lies aux Technologies de l'Information.
La grande promesse de cet evenement etant d'offrir au monde du media africain, le meilleur des technologies de l'information grace aux LLs.
Ce blog est destiné à publier l'essentiel de mes points de vues sur des questions suscitant un certain intérêt de ma part. Aucun domaine n'est exclu... même pas la politique! :)
jeudi 26 avril 2007
samedi 24 mars 2007
Free Software vs Open Source: le point de vue d'un Africain, grand défenseur du Logiciel Libre!
Je vous propose aujourd'hui la version française d'un texte proposé par le Pr. Derek Keats sur la liste de diffusion FOSS+ de la FOSSFA le 23 mars 2007. Il répondait ainsi à une question posé par un journaliste béninois qui cherchait à comprendre les enjeux que recouvrent en réalités les termes anglo-saxons "Free Software" et "Open Source" pour désigner ce que en français nous nommons "Logiciel Libre".
Le texte qui suit n'est que la version traduite en français d'un texte posté sur une liste fermée. Aussi le texte original n'est pas encore rendu disponible au public. Je vous propose donc ma traduction en l'état à des fins informatives sous Creative Commons Atribution-ShareAlike license.
***********
Les concepts (anglo-saxons) de « Free Software » et « Open Source » sont assez similaires, mais se différencient dans la mesure où « Free Software » a une connotation socio-politique, alors que « Open Source » mets l'accent sur la qualité, le bénéfice industriel et le prix.
Le concept « free software » (ndt: en français Logiciel Libre) est la création de Richard Stallman, fondateur de la Free Software Foundation (FSF). Ceux qui étaient présents à la première Conférence Africaine sur le Patrimoine Numérique Commun (Idlelo) organisé par la FOSSFA (ndt: Free Software and Open Source Foundation for Africa) ont entendu Richard dire que la FSF était un mouvement politique. Il a aussi souligné que le Logiciel Libre est une question de liberté des utilisateurs d'exécuter, de copier, de distribuer, d'étudier, de modifier et d'améliorer le logiciel. Selon le site web de la FSF, il y a quatre formes de liberté que le logiciel libre accordent à ses utilisateurs:
Dans les années 90, un groupe de personnes qui n'étaient pas d'accord avec la vision unijambiste de Richard Stallman et de la FSF sur la liberté, et qui avaient des différents personnels avec Stallman, développèrent le concept de l'open source et formèrent leur propre mouvement afin de la promouvoir. Le but de ce mouvement parallèle était le profit sur le court terme plutôt que les libertés de l'utilisateur.
L'argument majeur des promoteurs du terme logiciel open source est que le concept de « liberté » (ndt: « free » en anglais) est ambigü et que dans une certaine mesure le monde des affaires a peur, ou ne se sent pas à l'aise vis à vis de l'idée de liberté (ndt: ou de gratuité, car free peut vouloir dire aussi gratuit). C'est regrettable, car le concept de logiciel open source prive le monde des affaires du bénéfice majeur du logciel libre. Dans la mesure où le mouvement du logiciel libre et celui de l'open source se recoupent sur le terrain, ceux d'entre nous qui sont actifs dans ce domaine et qui utilisent l'Anglais se réfèrent souvent aux deux concepts à la fois sous le label FOSS (Free and Open Source Software, ndlt: Logiciel libre et à code ouvert). En Français, le problème ne se pose pas dans la mesure où on dit « Les logiciels Libres ».
Je préfère personnellement utiliser le terme « Free Software » parce qu'il exprime clairment ce dont je parle. Open Source semble clair en apparence, mais jamais personne n'a été capable depuis 6 ans que je pose la question de me dire exactement ce qu'il entend par la. Par opposition, La Liberté est très simple à expliquer et comprendre, surtout dans le monde des affaires. Ils le comprennent immédiatement, mais on ne peut pas dire autant pour le terme open source.
Ceux qui sont impliqués dans le mouvement du Logiciel Libre et celui de l'Open Source travaillent souvent ensemble, et partagent plusieurs buts communs. Il est interessant de savoir que plusieurs personnes se considérant comme porte-voix de l'Open Source en lieu et place du Logiciel Libre, abordent souvent un point de vue socio-politique. Ainsi, dans la pratique, il existe probablement plus de points communs entre les deux mouvements que la théorie ne le laisse penser.
*********
Avec l'aimable autorisation de l'auteur
Le texte qui suit n'est que la version traduite en français d'un texte posté sur une liste fermée. Aussi le texte original n'est pas encore rendu disponible au public. Je vous propose donc ma traduction en l'état à des fins informatives sous Creative Commons Atribution-ShareAlike license.
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Les concepts (anglo-saxons) de « Free Software » et « Open Source » sont assez similaires, mais se différencient dans la mesure où « Free Software » a une connotation socio-politique, alors que « Open Source » mets l'accent sur la qualité, le bénéfice industriel et le prix.
Le concept « free software » (ndt: en français Logiciel Libre) est la création de Richard Stallman, fondateur de la Free Software Foundation (FSF). Ceux qui étaient présents à la première Conférence Africaine sur le Patrimoine Numérique Commun (Idlelo) organisé par la FOSSFA (ndt: Free Software and Open Source Foundation for Africa) ont entendu Richard dire que la FSF était un mouvement politique. Il a aussi souligné que le Logiciel Libre est une question de liberté des utilisateurs d'exécuter, de copier, de distribuer, d'étudier, de modifier et d'améliorer le logiciel. Selon le site web de la FSF, il y a quatre formes de liberté que le logiciel libre accordent à ses utilisateurs:
- * La liberté d'utiliser le logiciel, pour quelque usage que ce soit (liberté 0).
- * La liberté d'étudier le fonctionnement du programme, et de l'adapter à vos propres besoins. (liberté 1). L'accès au code source est une condition pour tout ceci
- * La liberté de redistribuer des copies de façon à pouvoir aider votre voisin (liberté 2).
- * La liberté d'améliorer le programme, et de diffuser vos améliorations au public, de façon à ce que l'nesemble de la communauté en tire avantage (liberté 3). L'accès au code source est une condition pour tout ceci
Dans les années 90, un groupe de personnes qui n'étaient pas d'accord avec la vision unijambiste de Richard Stallman et de la FSF sur la liberté, et qui avaient des différents personnels avec Stallman, développèrent le concept de l'open source et formèrent leur propre mouvement afin de la promouvoir. Le but de ce mouvement parallèle était le profit sur le court terme plutôt que les libertés de l'utilisateur.
L'argument majeur des promoteurs du terme logiciel open source est que le concept de « liberté » (ndt: « free » en anglais) est ambigü et que dans une certaine mesure le monde des affaires a peur, ou ne se sent pas à l'aise vis à vis de l'idée de liberté (ndt: ou de gratuité, car free peut vouloir dire aussi gratuit). C'est regrettable, car le concept de logiciel open source prive le monde des affaires du bénéfice majeur du logciel libre. Dans la mesure où le mouvement du logiciel libre et celui de l'open source se recoupent sur le terrain, ceux d'entre nous qui sont actifs dans ce domaine et qui utilisent l'Anglais se réfèrent souvent aux deux concepts à la fois sous le label FOSS (Free and Open Source Software, ndlt: Logiciel libre et à code ouvert). En Français, le problème ne se pose pas dans la mesure où on dit « Les logiciels Libres ».
Je préfère personnellement utiliser le terme « Free Software » parce qu'il exprime clairment ce dont je parle. Open Source semble clair en apparence, mais jamais personne n'a été capable depuis 6 ans que je pose la question de me dire exactement ce qu'il entend par la. Par opposition, La Liberté est très simple à expliquer et comprendre, surtout dans le monde des affaires. Ils le comprennent immédiatement, mais on ne peut pas dire autant pour le terme open source.
Ceux qui sont impliqués dans le mouvement du Logiciel Libre et celui de l'Open Source travaillent souvent ensemble, et partagent plusieurs buts communs. Il est interessant de savoir que plusieurs personnes se considérant comme porte-voix de l'Open Source en lieu et place du Logiciel Libre, abordent souvent un point de vue socio-politique. Ainsi, dans la pratique, il existe probablement plus de points communs entre les deux mouvements que la théorie ne le laisse penser.
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Avec l'aimable autorisation de l'auteur
mercredi 30 août 2006
L'Afrique du Logiciel Libre
Dure semaine que celle ci! Enfin, elle devait en principe être célébré puisque mon blog fête son premier anniversaire en ce mois d'août :-)
En effet un 19 août 2005, j'écrivais mon premier billet en ces termes "Bonjour!...". Depuis beaucoup d'eaux ont coulé sous les ponts.
"Beaucoup d'eaux?" Je ne penses pas si bien dire. J'ai en effet eu l'opportunité de faire un petit tour d'horizon du Logiciel Libre en Afrique et au Togo; vu que j'accorde une part non négligeable de mon temps à sa promotion. Loin de vouloir dresser un état des lieux du Logiciel Libre sur notre continent et dans mon pays, je vais m'intéresser un peu plus particulièrement dans mon présent billet au leadership du Logiciel Libre en Afrique. Et pourquoi devrais je m'intéresser au leadership du LL en Afrique? Parce que tout simplement, comme par pure coincidence, trois liste dédiées (et pas des moindres!: linux-afrique, linux-tg et idlelo2) ont révélé une ènième fois encore en cette semaine la problématique bien trop sérieuse du leadership du LL.
En d'autres termes, qui tient le fanion précieux du LL en Afrique? Pour résumer la saga, un guru "blanc-africain" se fait rabrouer sur linux-afrique par un "africain-blanc"; un "africain-britannique" règle ses bons vieux comptes avec un "africain-massaï" en jouant la crédibilité du bon vieux RMS sur idlelo2; et "une équipe perdue" se fait sermoner par un "guru-togolais" résistant sur linux-tg. Allez connaître les détails! Bref, tous ces événements ont un point commun: leadership! Cette saga quoique anodine touche un point culminant dans la mesure où elle implique la liste francophone de linux en Afrique, la liste anglophone du LL en Afrique et la liste togolaise de linux.
Ma question revient de plus belle: qui tient le précieux fanion du LL en Afrique?
... je me permets de suspendre mon développement ici et de le reprendre demain inch'Allah!
Bonne soirée!
En effet un 19 août 2005, j'écrivais mon premier billet en ces termes "Bonjour!...". Depuis beaucoup d'eaux ont coulé sous les ponts.
"Beaucoup d'eaux?" Je ne penses pas si bien dire. J'ai en effet eu l'opportunité de faire un petit tour d'horizon du Logiciel Libre en Afrique et au Togo; vu que j'accorde une part non négligeable de mon temps à sa promotion. Loin de vouloir dresser un état des lieux du Logiciel Libre sur notre continent et dans mon pays, je vais m'intéresser un peu plus particulièrement dans mon présent billet au leadership du Logiciel Libre en Afrique. Et pourquoi devrais je m'intéresser au leadership du LL en Afrique? Parce que tout simplement, comme par pure coincidence, trois liste dédiées (et pas des moindres!: linux-afrique, linux-tg et idlelo2) ont révélé une ènième fois encore en cette semaine la problématique bien trop sérieuse du leadership du LL.
En d'autres termes, qui tient le fanion précieux du LL en Afrique? Pour résumer la saga, un guru "blanc-africain" se fait rabrouer sur linux-afrique par un "africain-blanc"; un "africain-britannique" règle ses bons vieux comptes avec un "africain-massaï" en jouant la crédibilité du bon vieux RMS sur idlelo2; et "une équipe perdue" se fait sermoner par un "guru-togolais" résistant sur linux-tg. Allez connaître les détails! Bref, tous ces événements ont un point commun: leadership! Cette saga quoique anodine touche un point culminant dans la mesure où elle implique la liste francophone de linux en Afrique, la liste anglophone du LL en Afrique et la liste togolaise de linux.
Ma question revient de plus belle: qui tient le précieux fanion du LL en Afrique?
... je me permets de suspendre mon développement ici et de le reprendre demain inch'Allah!
Bonne soirée!
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